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    Montres de l'évêché de Vannes, 11 janvier 1479.

     

    La montre est la présentation des troupes armées disponibles, avec l'inventaire des équipements utilisables.  

    La liste étant répétitive, sont utilisées des abréviations : 

    P : paletoc, sorte de manteau

    A : archer,

    B : brigandine, vêtement proche du corps, doublé de lames métalliques articulées donnant ainsi souplesse et aisance,

    S : salade, protection de la tête,

    E : épée,

    D : dague, épée de format très court,

    V : voulge, puissant fer de hache en forme de fendoir, plat et épais, servant d'arme de taille muni d'une pointe pour l'utilisation en arme d'estoc,

    A : arc,

    T : trousse, recelant les flèches,

    Le D unique, marque le défaut de comparution.

    Plusieurs fonctions d'armes sont possibles:

    l'arbalestier, utilisant l'arbalète,

    l'archier ou archer,

    le coustilleur (ou coustelleur, homme armé d'un sabre à deux tranchants),

    le voulge ou voulgier armé d'une voulge,

    le page, servant d'escorte

    le lance,

    le jusarmier (ou guisarmier) qui est un combattant à pied, armé d'une guisarme.

    Sont utilisés aussi la javeline (arme de jet plus légère qu'un javelot), le partisan, la pretisaine (pertuisane, arme d'hast du genre de la hallebarde mais à lame plus longue et plus large), le paignard (poignard), la hache. Pour compléter et protéger des blessures : les ganteletz (protection des mains), la gorgerette (protection du cou), le hocqueton (casaque faite de grosse étoffe matelassée avec du feutre, assez courte et sans manche), les avant bras.

     

     

     

    Brigitte Salgues le 14 février 2016.  


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