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Par Bertranne56 le 9 Octobre 2013 à 16:45
Ces deux perles rares ne sont pas de mes trouvailles, mais bien celles de Gérard LE GALLIC colistier de Gen56,
sur ses paroisses préférées, dans la région de Bieuzy.
Il sait combien j’apprécie sourire, et combien j’aime le partager aussi, je le remercie vivement.
Usages et savoir vivre en matière de trépas...
Passer de vie à trépas en 1671 n'était pas anodin. L'acte de décès de ce pauvre homme nous montre qu'il n'est pas mort comme il se doit.
Agrémenté d’une belle redondance, un accident inopiné... cet acte peut prêter à sourire pour nous contemporains du XXIème siècle
pourtant jadis les rituels du curé étaient la garantie pour l’âme d’un avenir sans soucis. Les croyances de l’époque voyaient en la
mort subite une punition du ciel, elle privait de la confession et de l’extrême onction nécessaire avant le décès et elle
pouvait jusqu’à remettre en cause une inhumation religieuse.
Si ce décalage temporel est pour nous parfois surprenant, il est parfois carrément drôle, dans tous les sens du terme.
Celui-ci fait part de la convention en 1890, passée entre
Pierre FOURNIER tailleur et Gustave BOUTINON boulanger :
Aux termes de laquelle FOURNIER autorise BOUTINON à coucher et habiter avec sa femme quand il voudra et tout le temps que cela lui fera plaisir.
A titre de récompense BOUTINON fournira gratuitement tout le pain necessaire au menage de FOURNIER.
Reçu 3 francs. Arreté le 09 juillet 1890
Une affaire rondement menée...
Brigitte Salgues le 9 octobre 2013
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